Lombok: Les îles Gili – du 16 au 21 juillet

  • Mardi 16 juillet

On vient nous chercher à l’hotel en « minibus », au bout de quelques étapes dans d’autres hôtels, le minibus est rempli de touristes qui se rendent tous à une embarcation de « fastboat » vers les îles Gili. Avant d’embarquer Jonas expérimente pour la première fois le caca dans une toilette turque… Résultat, on est les dernier à embarquer dans le bateau qui est overbooké, il ne reste plus que des places non couvertes sur le pont du petit bateau rapide. Pour rejoindre le bateau, on doit faire quelques mètres dans la mer…
Très vite, on se retrouve trempés et d’autres touristes nous proposent des places à l’intérieur pour les enfants (qui sont plutôt amusés par l’aventure) et debout pour nous. Ça tangue pas mal et certaines personnes vomissent…heureusement notre estomac est resté bien accroché et aucun de nous 4 n’a succombé au mal de mer. Arrivé à Gili Trawagan, l’île la plus animée des îles Gili, Alex va chercher un hôtel avec un hollandais rencontré sur le bateau et nous attendons au bord de la mer turquoise sur une île digne des cartes postales idyllique. Après une demi-heure d’enchantement, l’impatience nous gagne, les enfants en ont marre, se chamaillent et c’est difficile pour moi de surveiller en même temps tous nos bagages et eux. Cerise sur le gâteau, Maxence revient de la mer avec un doigt en sang, je garde mon sang froid, le soigne, le console…et nous attendons le retour d’Alex qui après une heure et demie nous amène dans l’hôtel qu’il a trouvé. Apparemment tout est plein et nous nous retrouvons dans un hôtel affreux, on décide de dormir là une nuit et de trouver autre chose pour le reste du séjour. Les hôtels en bord de mer sont soit trop chers et parfois tout pourris. Apres s’être fait balader en cidomo (calèche avec cheval), nous optons pour un hôtel plus éloigné, dans le village et réglons l’acompte pour la nuit suivante. En fin d’après-midi, après ces pérégrinations, on commence à découvrir un nouveau « pays », fort différent de Bali. Les îles Gili font partie de Lombok et la population y est majoritairement musulmane, on est en plein ramadan et les muezzin se font entendre partout. Ici, il n’y à plus un chien (animal impur chez les musulmans) mais pleins de chats, en chemin les enfants s’amusent avec un tout petit chaton qui vient de naître. L’île est très (trop) touristique et il y a un certain contraste entre les touristes en bikini avec leur iPad sur la plage et la population locale. Les femmes sont voilés. Plusieurs populations coexistent, il y a ici aussi des lombokiens hindouistes même si la majorité reste musulmane. Le soir on mange dans un marché où l’on choisit son plat, son poisson, ses petits gâteaux (les enfants sont ravis) directement sur un étal, ils sont cuits sur un grill et puis on nous les amène à table (grandes tablées collectives). A notre table, on mange à côté d’un jeune couple de genevois qui nous prennent en photo et nous félicite du voyage qu’on fait avec les enfants. En mangeant, on se retrouve dans le noir! Il y a souvent des coupures d’électricité sur l’île. Enfin, j’évite de parler de l’affreux hôtel dans lequel on s’apprête à dormir… Beurk. Et en même temps, ça fait aussi partie du voyage… Les enfants eux n’y voient que du feu, ils sont plutôt contents quand on leur dit qu’on ne se brossera pas les dents ce soir parce que le robinet ne marche pas…

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Prix du logement: 200.000 roupies (17€)

  • Mercredi 17 juillet

Journée pénible, départ de l’hôtel pourri (wayan, à éviter!) pour un autre. On se perd parce que les enfants ne suivent pas, on aurait mieux fait de prendre un cidomo (transport local tire par un cheval) au lieu de faire les malins 😉 Apres toutes ces aventures, nous optons pour un hôtel au Nord de l’île au bord de mer et muni d’une piscine (le coral beach 2) les enfants sont ravis. Moi, je peux entretenir ce blog grâce a la (lente) connexion wifi de l’hôtel 🙂

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Prix du logement (avec piscine): 700.000 roupies (55€)

  • Jeudi 18 juillet

Excursion et snorkeling en bateau. Un bateau nous emmène dans de chouettes lieux de snorkeling et sur une île voisine (Gili Air) pour y prendre un déjeuner dans un warung local. Alex et… Jonas plongeront au milieu de la mer pour y voir les fonds marins (coraux), poissons et tortues de mer. On est assez fiers de Jonas qui a pris goût au snorkeling et qui est de loin le plus jeune des participants! Le soir on mange au Sud au Tir na nog, pas mal ça change de manger de la bidoche grillée et les enfants y trouvent leur compte. Jonas s’endort dans un confortable fauteuil.

  • Vendredi 19 juillet

Journée tranquille, piscine et plage. Les enfants et Alex trouvent des Bernards l’hermitte, étoile de mer et crabes. Je lis au bord de la piscine et tente de terminer mon premier roman des vacances: « la méthode Schopenhauer ». On passe toute la journée dans le coin de l’hôtel, ça fait du bien de flâner. On mange sur la plage, les enfants jouent et sont de plus en plus familiers avec le lieu. On préparé un nouveau départ le 20 juillet pour Senggigi à Lombok. On projette de faire le tour de Lombok en louant une voiture à partir de Senggigi et puis de prendre un Ferry local pour faire une croisière en bateau jusque Florès, l’île des Komodos. À suivre.

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  • Samedi 20 juillet

Journée hyper tranquille seule avec les enfants pendant qu’Alex prend son premier cours de plongée. Farniente, lecture, plage et piscine. le soir on mange des grillades de poissons au marché de nuit. Je me suis acheté un pantalon pour me fondre dans la masse (musulmane) de Lombok, manque les manches longues que j’espère trouver à Mataram. Finalement on s’est décidé pour un départ demain le 21 juillet vers Mataram, capitale de l’île de Lombok. L’idée de voir une grosse ville indonésienne nous tente bien, et en plus ça nous changera de la mer. Ce sera le point de départ pour préparer notre voyage a Lombok et sur une autre île (Flores). En plus comme ce genre de ville n’attire pas les touristes, il y a des super prix dans les hôtels d’affaires désertés. Bon donc il nous faut prendre notre courage à demain pour boucler les bagages. Alors que les débuts sur l’île furent plutôt difficiles, on s’est tous bien accoutumés, les enfants adorent et se sentent comme chez eux ici, ils ont pas mal d’autonomie. Il faut dire qu’une ville ou les seuls moyens de transports sont les vélos ou les cidomos (carriole tirée par un cheval), c’est bien moins stressant.

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